PRODUITS

Docteur en philosophie et lettres, orientation Histoire de l’Art et Archéologie, Eugène Warmenbolest professeur au Département d’Histoire, Arts et Archéologie à l’ULB depuis 2002.

Il est également professeur à l’Institut Supérieur d’Histoire de l’Art et d’Archéologie de Bruxelles depuis 1982. Il étudie l’âge du Bronze et l’âge du Fer en Europe du Nord-Ouest, d’Olloy-sur-Viroin à Han-sur-Lesse, entre autres. Actuellement président de la Société belge d’études celtiques, il a également exploré le rôle joué par les Celtes ou les Gaulois, tel Ambiorix, dans les débuts dunationalisme belge. De même, il a été actif sur le terrain en Égypte et en Syrie, mais son intérêt pour l’Égypte ne s’est pas arrêté là, puisque sa thèse aporté sur l’égyptologie et l’égyptomanie en Belgique au XIXe siècle.

Il a de plus a été commissaire deplusieurs expositions autour de l’Égypte ancienne et des Celtes.

À l’occasion de son 65e anniversaire, 115 de ses collègues et amis ont rédigé 81 contributions, portant sur l’Égyptologie et l’Égyptomanie, le Néolithique et les âges des métaux, l’Antiquité et le Moyen-Âge, sans oublier la relecture des mondes anciens.

Les Belges sont des celtes originaires d’Europe centrale. Dès le IIIe siècle avant J.-C., ils ont peuplé la région comprise entre la Manche et la Mer du Nord à l’ouest, le Rhin au nord et à l’est, la Seine et la Marne au sud. Grâce aux contributions de 21 auteurs, et à la présentation plus de 300 objets, souvent inédits, provenant de 23 musées et dépôts archéologiques allemands, belges et français, cette publication propose de découvrir ces « anciens Belges », autour desquels beaucoup de mythes ont été construits. Les exploits d’Ambiorix l’Éburon et de Commios l’Atrébate, et la bravoure des Belges tiennent-ils de la légende ? Une chose est sûre, ils nous informent peu sur l’histoire et le quotidien des Belges d’avant la conquête romaine. Ce livre est une belle occasion d’appréhender ces peuples plus complexes et riches que ne le laisse entendre César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules.

C’est à Treignes, en 1984 que Claire Bellier et Pierre Cattelain ont fait le pari fou de fonder, leur propre musée – le musée du Malgré-Tout – ainsi que leur Centre d’études et de documentation archéologiques (le Cedarc). Grâce à leur travail et leur détermination, le musée ainsi que les recherches qui y sont menées sont aujourd’hui reconnus aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.

Mais, ce couple d’archéologues, porté par leur intarissable curiosité, s’est aussi distingué par ses recherches personnelles aux thématiques aussi riches que variées. Leur contribution à la recherche aussi bien en Belgique qu’en dehors de ses frontières est grande.

C’est à l’occasion de leur retraite bien méritée que leurs amis et collègues ont contribué à cet ouvrage hommage.

Le catalogue Disparus ? Les mammifères au temps de Cro-Magnon aborde de façon ludique et interactive toute une série de questions liées aux animaux préhistoriques. Adapté à tous les publics et traitent de thématiques variées, depuis l'adaptation de différentes espèces aux variations climatiques jusqu'à la représentation des animaux dans l'art préhistorique.

Une importante collection d'illustration en rapport avec l'exposition montre les caractéristiques ostéologiques et biologiques des mammifères préhistoriques les plus célèbres, tels que le mammouth ou le rhinocéros laineux, mais aussi des espèces moins connues, tel que le mégalocéros ou la hyène des cavernes.

Un site archéologique n’est pas (toujours !) que vieilles pierres et ruines. Malagne, une villa gallo-romaine de 2000 ans, en est la preuve bien vivante ! Son patrimoine archéologique est remarquable. D’abord fouillé à la fin du XIXe siècle, le site est à nouveau étudié en 1992 grâce aux techniques modernes, mettant au jour les vestiges de l’une des plus vastes exploitations agricoles conservées dans nos régions. Nichée dans un environnement préservé de 14 hectares, Malagne possède également un héritage naturel très riche, en lien avec son passé : un jardin d’agrément et un potager antiques, des animaux de races anciennes, des cultures de céréales. Enfin, Malagne est un lieu de culture : un sentier artistique ponctué de sculptures d’arbres repense notre rapport au passé.

Pommerœul est situé dans l’entité de Bernissart en Belgique, au sud de Blicquy et à 20 km au nord-ouest de Bavay, le chef-lieu de la cité des Nerviens dont faisait partie le site à l’époque romaine. Elle a été découverte et fouillée de 1977 à 1979 par trois amateurs, A. Demory, J. Wargnies et M. Paumen, dont les notes ont permis de recontextualiser le matériel qu’ils avaient en grande partie conservé.

La nécropole a livré 122 structures gallo-romaines dont notamment 76 crémations et 32 dépôts de mobiliers. Le mobilier est dominé par la présence de gobelets à boire en céramique fine sombre, associés à différents types de mobiliers parmi lesquels des fibules, des monnaies, de la parure, quelques verreries ou encore des outils. Outre l’établissement de la fourchette chronologique d’utilisation de cette nécropole, l’étude du matériel, et particulièrement des pâtes céramiques, a pu mettre en évidence certains gestes funéraires et préciser certains circuits commerciaux régionaux.

Actes des Journées du Groupe de Contact FNRS "Études celtologiques et comparatives" organisées par la Société Belge d'Études Celtiques (SBEC). 

Avec ce nouveau volume consacré aux Contes des sages maoris, Céline Ripoll, spécialiste de la tradition orale du Pacifique depuis une quinzaine d’années, nous plonge dans l’univers de la terre du long nuage blanc, « Aotearoa », la terre des guerriers. Elle nous fait découvrir, par le biais de récits connus ou beaucoup plus rares – comme celui retraçant l’origine du célèbre « Haka » ou celui de la déesse de la Nuit –, la connexion intime qu’ont les Maoris avec leur terre et leurs ancêtres. Pour conter les exploits de Maui, le célèbre demi-dieu de cette tradition, elle invoque un vieil aveugle, seul capable de ne pas se laisser éblouir, et nous dévoile ce que l’on ne saurait voir dans ces récits.

La notion des monstres hybrides créés par l'imagination humaine dès la Préhistoire jusque dans le monde antique (Mésopotamie, Égypte, Proche-Orient, Grèce, Éturie, Rome, Monde Celte), pour personnifier une divinité ou une créature liée aux dieux. 

Les sphinx, Anubis, Horus, Bastet, Marduk, Pazuzu, le Minotaure, les sirènes, Cerbère, Méduse, Pégase... beaucoup de ces "monstres sacrés" existent encore dans notre imaginaire ou apparaissent encore dans la culture populaire. Mais qui sont-ils ?

Pourquoi l'Homme les répresente-t-il presque systématiquement en mélangeant des éléments animaliers et humains ? 
Un voyage au pays de la fantasy antique !

Conçu pendant l’année 2020 par trois de ces anciens élèves, ce volume de « mélanges » a été imaginé à l’image de la carrière de Denis Vialou : encyclopédique, diversifié, original et libre. 83 auteurs ont contribué, dans 58 articles inédits, à façonner ces voyages extraordinaires à travers le temps et l’espace des hommes et de leurs pensées.

Denis Vialou est Professeur émérite au Muséum national d’Histoire naturelle, au sein du Département Homme et Environnement, rattaché à l'UMR (Unité mixte de recherches). Spécialiste des comportements techniques et symboliques des hommes de la préhistoire.

Il a dirigé de nombreux ouvrages collectifs dont La Préhistoire, histoire et dictionnaire en 2004 et La Préhistoire dans la collection l’Univers des Formes en 1991 (réédité en 2006). 

Sur une planète d’une étoile, parmi des centaines de milliards d’autres, la vie est apparue, s’est diversifiée et complexifiée. Elle a évolué dans les océans d’abord, puis sur la terre ferme, et dans les différents règnes du vivant, le végétal et l’animal. Des animaux aujourd’hui disparus, comme les dinosaures, ont dominé la biosphère puis ont disparu parfois victimes d’événements dramatiques comme la chute d’un énorme astéroïde. Mais la vie continue et, il y a 15 millions d’années, apparaissent les premiers grands singes. L’Homme n’est plus loin…